Sujet : Quand le passé se mêle au présent à travers un hom | De Georges Pitropakis Le 20-11-2004 à 21:47 |
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Il y a quelque temps, j’arrivais aux Etats-Unis et dans le joli appartement parfaitement meublé que je devais occuper, rien, absolument rien ne manquait.
Ce n’est qu’au bout de quelques minutes que j’ai réalisé qu’une toute petite chose faisait défaut. Il y avait bien ce radio-réveil sur la table de chevet mais cette expression d’une technologie Nippone archi-standardisée ne pourrait jamais, ni à mes yeux, ni à mes oreilles être considérée comme une radio digne de ce nom.
Lorsqu’on affectionne le hobby qui est le nôtre on ne considère pas une radio comme une vulgaire marchandise. Pour la plupart d’entre nous ces appareils on un lourd contenu affectif alimenté par un métier, le souvenir d’une enfance heureuse bercée par les sons d’un gros poste à lampes… Mais voilà, nous sommes nombreux à estimer que ce temps est révolu et que de nos jours les radios sont ces appareils jetables, rondouillards, aux mille boutons inutiles et tape-à-l’oeil, laids selon nos standards, se démodant avant même les prochaines soldes.
Je prends donc mes certitudes sous les bras, mets sous tension le GPS si utile dans cette ville alors encore inconnue et me rends dans le centre commercial le plus proche. Je suis évidemment un peu perdu car il n’y avait qu’une douzaine d’heures que j’avais quitté Bruxelles et ses environs familiers.
Des radios il y en avait beaucoup. Une véritable débauche de loupiotes, d’affichages numériques et de plastique flairant déjà la poubelle à laquelle elles sont destinées.
Au milieu de cette avalanche de mauvais goût mon regard s’arrête comme celui du naufragé en vue d’une île salvatrice. (Ouf, voilà justifiée on intervention sur ce forum).
Là, sur une étagère, une série de quatre ou cinq petits postes aux coloris différents et à la bouille très sympathique.
Une indéniable allure décidément rétro combinant simplicité et élégance. Pour toutes commandes je vois un gros sélecteur de station dont le mouvement démultiplié me rappelle la manipulation des radios très anciennes que j’aime tant, un petit bouton de volume et un interrupteur qui permet aussi de passer de l’AM à la FM. Il y a enfin une diode qui atteste de la mise sous tension et une seconde qui indique la qualité de la syntonisation. Et c’est tout. L’ébénisterie est simple, presque primitive et contribue grandement à cet aspect de radio du passé, sans toutefois être passéiste. Oui, je ne l’avais pas encore dit ? Il y a des qui gens qui fabriquent des radios en bois et qui arrivent à les vendre.
Déjà la Tivoli Model One était adoptée… Un vendeur m’accoste et essaie de me vendre un article déjà acheté dans mon esprit. Comme j’accepte son aimable proposition d’entendre le son de la radio, je l’accompagne dans le local voué à cet usage. La petite taille de l’appareil et celle du haut-parleur ne laissent rien présager d’extraordinaire.
Tel que je me connais je n’allais pas tarder à me convaincre que c’était tout de même très bien et je trouverais mille et une raisons parfaitement rationnelles pour justifier mon choix. A l’audition, un très discret rictus a dû se voir sur mon visage car le vendeur en bon professionnel me demande si tout va bien. Ce qu’il interprète peut-être comme de la déception est simplement mon étonnement.
Je me demande comment une si petite radio peut offrir un son aussi rond, ample, sans concessions pour les basses. Je passe d’une station à l’autre en appréciant au passage la qualité de la restitution, quelle que soit la nature du programme, classique, blues, rock, jazz, nouvelles. Il y a aussi ce gros bouton qui offre une résistance diaboliquement bien adaptée à une recherche extrêmement précise des stations. Parcourir ainsi la bande FM à la recherche de quelque chose à se mettre dans le conduit auditif est un plaisir que j’avais oublié sur une radio moderne. Nos présélections nous poussent à écouter systématiquement les mêmes chaînes. Ici on peut s’offrir de temps en temps de jolies surprises en s’arrêtant au hasard à l’endroit que le doigt aura trouvé…
Voilà qui augure beaucoup de plaisir. Je jette mon dévolu sur le modèle à façade bleu cobalt, ma carte de crédit sur le comptoir et je retrouve enfin le chemin de mon nouveau ‘chez moi’ qui va maintenant pouvoir vibrer au son de ma nouvelle acquisition.
Ce n’est que plus tard dans la soirée que j’ai pu en apprendre davantage sur les ascendances aristocratiques de mon achat. Elle est la déclinaison transistorisée et dernière œuvre d’un génie du son qui avait produit la première radio de table de Haute Fidélité aux USA. Cet homme était Henry Kloss, amoureux du son, pas celui des courbes et des diatribes stériles, mais celui du plaisir ressenti lorsqu’on peut fermer les yeux et être transporté tout en continuant à manipuler l’appareil en gardant les yeux clos, tant il est simple d’usage…
Ce soir-là j’ai écouté la radio longtemps sans qu’aucune fatigue ne se fasse ressentir.
Kloss est décédé en 2002 et j’aimerais revenir pour vous en dire plus sur lui et ses réalisations plus anciennes et infiniment plus intéressantes.
Amicalement
Georges
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Sujet : Quand le passé se mêle au présent à travers un hom | De Jean-René Le 20-11-2004 à 22:59 |
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Bonsoir,
J'ai vu cet appareil en vente à Lyon, j'irai l'écouter avec attention ...
Jean-René
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Sujet : Quand le passé se mêle au présent à travers un hom | De Jean-René Le 21-11-2004 à 07:47 |
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Bonjour,
Georges est aussi lyrique pour parler des radios modernes que des anciennes ...
Le plaisir d'écouter la radio ... C'est vrai qu'avec les boîtes en plastiques actuelles (malgré le réglage Extra Mega Bass) on l'a un peu oublié !
S'assoir dans un fauteuil en attendant l'indicatif, que ce soit "Pour ceux qui aiment le jazz" ou "Les maîtres du mystére" ...
Jean-René
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Sujet : Quand le passé se mêle au présent à travers un hom | De Marc Le 21-11-2004 à 08:49 |
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Bonjour à tous,
Et bien, voilà une petite radio bien décrite! Georges, quand te décide tu à écrire un
bouquin???
Info ( pour les belges !) Cette petite merveille est en vente à Namur.
Marc.
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Sujet : Quand le passé se mêle au présent à travers un hom | De Georges Pitropakis Le 21-11-2004 à 09:04 |
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Bonjour Jean-René et Marc,
Je n'ai jamais vu cette radio en Europe mais il faut dire que je ne fréquente pas les magasins avec assiduité. Vos témoignages indiquent cependant qu’on la trouve assez facilement dans le commerce. J’ai un peu « feuilleté » le net et me rends compte qu’elle est proposée aux environs de 160 euros, ce qui représente exactement le double de son prix US. C’est assez cher !
J’évoquerai dès que j’aurai un moment son créateur ainsi que « LA » radio qui a fait sa célébrité. C’est en fait à cela que je voulais en venir, un peu pour sortir de l’image un peu kitch que j’ai donnée de la production US.
A bientôt donc
Georges
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Sujet : Quand le passé se mêle au présent à travers un hom | De Jean-René Le 21-11-2004 à 09:30 |
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Bonjour,
Elle est distribuée ici, ainsi que les autres modèles visibles sur le site internet.
Je vais peut-être demander à ma fille d'en rapporter une quand elle revient en France ...
(c'est effectivement un ordre de prix de 150/170 chez nous)
J'en ai vu dans le supermarché d'électronique situé dans la zone duty-free de l'aéroport d'Amsterdam et j'ai failli me laisser tenter, mais je ne me souviens plus du prix de vente.
Ceci dit, les boîtes en plastique ne sont pas données non plus et si la qualité est au rendez-vous, on peut se laisser tenter pour un joli cadeau de Noël !
Jean-René
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Sujet : Quand le passé se mêle au présent à travers un hom | De Marc Le 21-11-2004 à 10:24 |
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Bonjour Georges et Jean René ( et les autres!)
Je ne connais pas son prix ici mais je dois admettre qu'elle ne laisse pas indifférent .
Je vais essayer d'en écouter une !
Marc.
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Sujet : Quand le passé se mêle au présent à travers un hom | De Georges Pitropakis Le 21-11-2004 à 20:27 |
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Bonsoir à tous,
Les quelques remarques concernant cette radio ne sont certainement pas à considérer comme louanges pour un appareil en particulier mais plutôt comme une simple réflexion sur l’idée préconçue que l’ère des radios agréables à l’œil et à l’oreille est définitivement révolue. Je ne voudrais surtout pas transformer cet espace amical en succursale de supermarché. Voilà qui est dit. Aux esprits chagrins qui trouvent que tout fiche le camp, que c’était bien mieux avant… Que je sache, aujourd’hui, sous nos latitudes, on ne meurt plus ni de faim ni d’une simple appendicite. En ceci n’est pas négligeable. J’aime notre époque… et certaines radios qu’elle produit encore.
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Sujet : Quand le passé se mêle au présent à travers un hom | De Georges Pitropakis Le 21-11-2004 à 20:28 |
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Henry Kloss, un visionnaire.
J’étais donc ‘chez moi’ depuis un petit moment et la petite radio m’avait adopté. Si un psychanalyste passe par là il confirmera peut-être que j’avais besoin de mettre une touche personnelle dans cet endroit nouveau, loin de ma famille… Cet achat anodin et précipité avait peut-être quelque vertu rassurante. Cette grosse molette… Les jouets des enfants sont un peu conçus de la même manière. Des lignes simples et des couleurs attirantes.
J’ai plus que probablement sursauté lorsqu’on sonna à la porte. C’était un samedi soir et je n’attendais personne. J’ouvre donc et aperçois une ravissante jeune femme qui me gratifie d’un sourire resplendissant tout en me tendant une main franche et amicale.
« Hi there!» lance-t-elle. J’ai entendu du bruit et j’ai donc supposé que vous aviez aménagé. Je m’appelle Linda et je suis votre voisine de pallier, vous verrez parfois nous sommes un peu bruyants et j’espère que vous n’êtes pas l’un de ces grincheux qui vont dormir à 9 h du soir, d’ailleurs ce soir nous organisons une petite fête sur le bord de la piscine, venez, vous ferez connaissance avec tout le monde et puis la meilleure manière de ne pas se plaindre du bruit que font les autres c’est d’y participer… »
Ouf ! Elle a dit tout cela d’une traite.
Non Jean-Luc, ce n’était pas la fille de la piscine, et non je ne sais rien de la contribution éventuelle de silicones dans ses formes disons … gracieuses. Au bout d’un moment je lui lâche la main, bredouille quelques excuses pour la musique peut-être un peu fort, non ? Et elle éclate de rire, exhibant une dentition qui ferait pâlir la fille de la pub Colgate. Pas de danger dit-elle, « See ya ! ».
J’aime ce pays, cette ville, cet immeuble, cette… Bon, je retourne à mes affaires… Je banche mon PC, et fais quelques recherches concernant cette Tivoli Model One. Elle a apparemment été la dernière radio à laquelle aurait collaboré un Certain Henry Kloss…
Il n’est pas difficile d’en apprendre plus. Il fut de toute évidence un pionnier de la haute fidélité. Son credo aura consisté à loger la meilleure qualité sonore possible dans un volume extrêmement réduit. Ses recherches dans les années 50 visèrent la réduction de la taille des haut-parleurs. Ceux-ci ne garantissaient la bonne restitution des basses fréquences qu’à partir d’une taille assez conséquente. Kloss avec un autre ingénieur inventèrent et mirent au point le premier haut-parleur « à suspension acoustique»
Je ne suis ni acousticien, ni électronicien ni… Mais peu importe, ce soir-là j’appris à peu près la contribution de Kloss à la technologie du son. D’après ce que j’ai pu comprendre ce type de haut-parleur est hermétiquement scellé et étanche à toute entrée d’air. Ce dispositif serait un peu moins efficace mais moyennant une amplification plus forte on obtient à taille égale une meilleure qualité des basses et une bien meilleure définition du son. Ce dispositif qui semble commun de nos jours passe pour avoir été une révolution dans les années 50. Tout cela était nouveau pour moi et je dois avouer que je n’ai jamais songé à m’intéresser à ceux qui avaient travaillé au développement des ces techniques. Mais comment ne pas m’intéresser au grand papa de ma nouvelle radio ?
En 1960 Monsieur Kloss fonda avec d’autres une société, la KLH, qui commercialisa le « Model 8 », une radio de table FM très sélective, au son véritablement de haute fidélité. Plus tard cette même entreprise commercialisa le « Model 11 », toujours une radio FM mais transistorisée cette fois.
Il allait fonder Advent en 1967. Tout en s’appuyant sur les succès commerciaux de ses dernières inventions in travailla sur les systèmes d’amélioration du rendu sonore comme le premier lecteur de cassettes avec réduction de bruit Dolby. On lui connaît aussi des inventions dans le domaine de la télévision.
A la faible lueur des premiers renseignements il apparaît qu’ Henry Kloss a toujours favorisé la perfection technique en ne faisant aucune concession à la simplicité pour l’utilisateur. Ce sont des signes d’intelligence qui ne trompent pas. Le peu que j’ai pu lire au sujet de cet homme me le fait aimer. S’il a créé quelques sociétés et est passé de l’une à l’autre c’est parce qu’il lui était plus facile d’avoir des idées que de trouver des associés qui partagent sa vision. Il avait une sainte horreur des tendances. Ne dit-on pas que la mode c’est ce qui se démode ? L’un de ses proches collaborateurs et ami rapporte qu’il attachait ses cravates au moyen d’un trombone et portait ses chemises même usées. Un homme donc pour lequel les apparences ne comptaient pas trop. Avant lui, ajoute ce collaborateur, les haut-parleurs capables d’un tel rendu avaient la taille d’un réfrigérateur. La plupart des petits ensembles hi-fi actuels luis doivent presque tout. Il a légué la musique pour tous en héritage à des millions d’auditeurs …
Quel que soit l’article que j’aie pu trouver concernant cet homme, pas un ne manque de mentionner son « KLH Model 8 ». De fait, l’apparence est un peu celle de ma petite radio, même philosophie, 43 années de plus, la même élégance simple et un son dit-on qui fut une révélation pour beaucoup d’auditeurs en 1961 (une excellente année !!!) lorsqu’elle fut commercialisée. Elle fut même considérée comme le tout premier ensemble haute-fidélité de petite taille.
Je pense que cette nuit-là j’ai dû en rêver. J’en suis même certain.
J’avais promis à mon ami Joe de l’appeler après mon installation aux USA. J’étais particulièrement content de le faire car cette fois-ci nous étions relativement proches. Un peu plus de 1200 km et 1 heure de décalage horaire à peine. Lorsqu’il m’a entendu j’ai perçu une vibration particulière dans sa voix.
« Welcome, welcome in America my friend”.
Ce mot-là dans la bouche d’un homme d’une telle qualité est un cadeau rare. Je lui raconte brièvement mon installation, les premiers contacts avec les voisins et, oh oui, à propos Joe, KLH, model 8, ça te dit quelque chose ?
« Oh, that one ! Tu sais Georges, c’est un drôle de truc. Souvent pour qu’un objet devienne pièce de collection il faut qu’il ait cessé d’être utilisé, oublié dans un grenier, retrouvé à un moment où il est devenu très rare et que quelques gourous du bon goût décrètent qu’ils le veulent dans leur collection. Rien de pareil avec ces radios. Elles n’ont jamais vraiment cessé d’être utilisées. Pourquoi ?
Ben voilà, Joe, si tu connaissais quelqu’un qui en aurait une à un bon prix…
Nous en profitons pour convenir d’une date pour ma visite de quelques jours à Chicago, bisous à Marion, quelques autres civilités et je raccroche, heureux d’avoir ce merveilleux ami qui me donne l’illusion que son pays est un peu le mien, puisque lui aussi y vit…
Il a fallu dix bonnes minutes pour que la sonnerie du téléphone retentisse.
« Hi djooooorge ! This is Joe again, il y en a une, avec son haut-parleur et tout. Elle est chez un membre de mon club. Elle fonctionne mais il faudra peut-être changer les condensateurs. Si elle t’intéresse il peut te la céder ». Joe n’est pas un ami, c’est un ange. Jamais il ne m’a annoncé une mauvaise nouvelle.
Le prix me semble plus que correct, de plus il m’est offert de l’essayer et de la retourner si elle ne me convient pas.
Je demande à Joe de remercier le membre de son club pour son offre et de la confiance qu’il témoigne.
J’oublie que la distance et les douanes ne constituaient plus des contraintes rédhibitoires, le colis n’allait donc mettre que trois jours pour arriver…
A bientôt pour le déballage…
Georges
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Sujet : Quand le passé se mêle au présent à travers un hom | De PIERRE Le 21-11-2004 à 22:10 |
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Bravo Georges, j'ai rarement lu quelque chose d'aussi beau...qui décrive aussi bien notre passion. Merci pour cet excellent article . 73' Pierre F1EVJ
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Sujet : Quand le passé se mêle au présent à travers un hom | De Marc Le 22-11-2004 à 16:27 |
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Je crois pouvoir dire que nous attendons tous ce déballage !
A bientôt,
Marc.
P.S. j'ai trouvé des vis moletées aux "states", je les attends aussi .
C'est pour mes "faux" vieux trucs !
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Sujet : Quand le passé se mêle au présent à travers un hom | De Roland Gerlier Le 23-11-2004 à 11:47 |
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Salut Georges! (et tous).
Mon frère possède deux Tivoli. J'ai écouté... et j'ai beaucoup aimé. Profondeur et chaleur du son, même en AM! Pas de distorsion. Un présence très agréable et un encombrement minimum. J'vais tenter de lui en échanger un contre un 1930. c'est pas gagné...
Roland
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Sujet : Quand le passé se mêle au présent à travers un hom | De Georges Pitropakis Le 23-11-2004 à 13:28 |
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Bonjour Pierre F1EVJ, et merci du compliment.
Voyez-vous, quand on déborde d'enthousiasme pour notre passe-temps on verse un peu de ce trop plein. C'est un peu comme une psychanalyse...
Il y a aussi le ras-le-bol à cause des gens qui trouvent le moyen de se chamailler pour des choses comme de vieilles radios. Cela n'intéresse plus personne et malgré tou cela se termine par un pugilat général. Heureusement ce n'est pas le cas ici.
Ce sont les mêmes qui trouvent bizare que la paix sur terre ne soit qu'une utopie.
Bonjour Roland, ici tu es déjà connu car j'ai pris la liberté de te présenter dans une autre discussion. Je suis heureux que tu aies vu de la lumière et que tu sois entré.
Je ne fais pas la promotions de Tivoli. Comme toi je les trouve plaisantes et pratiques. Elles s'accomodent fort bien d'un lecteur de cd ou de la sortie son d'un ordinateur. J'ai toujours avec moi des milliers de MP3 pour faire face à l'humeur du moment...
Amicalement
Georges
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Sujet : Quand le passé se mêle au présent à travers un hom | De Georges Pitropakis Le 23-11-2004 à 14:24 |
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Trois, jours, oui trois jours qui ne m’ont pourtant pas paru si longs. Il faut dire que tout était nouveau pour moi et que chacun de mes pas me conduisait vers une découverte. Le pays, la ville, le boulot les gens…
Un soir en rentrant je découvre une note apposée à la porte de l’appartement.
«Un colis est arrivé et vous attend à la réception». Un petit visage de clown ponctue la fin du message. Probablement une petite attention pour atténuer l’aspect administratif du billet. Une touche très féminine. Je dépose mes affaires et vais prendre possession de mon bien.
Gros le colis! Aurais-je sous-estimé la taille de la radio? J’avais pourtant vu de nombreuses photos mais peut-être m’étais-je «vautré» dans la conversion métrique. D’autant qu’aux pouces se mêlent parfois les pieds; c’est le cas de le dire. Le poids me laissait présager qu’il n’y avait pas d’erreur et que cet emballage devait donc être très largement surdimensionné.
Je commence donc le déballage.
Ah, pour le coup l’expéditeur a été particulièrement soigneux. Il m'a fallu quinze bonnes minutes pour tout extirper.
Double boîte, isolées l’une de l’autre par du papier journal, des boulettes de mousse en pagaille, des kilomètres de plastique à bulles… bref, aux petits oignons. Je le dirai à Joe. Enfin je ne lui parlerai pas de «Small oignons » bien sûr, mais je tiens à ce qu’il remercie pour moi ce collectionneur inconnu qui fait preuve d’autant de respect pour le matériel, pour Kloss, pour moi…
Je ne suis pas très surpris par ce que je découvre. D’une part parce que j’avais vu toutes les images que j’avais pu glaner sur le net et puis parce que je n’aurais moi-même souhaité ni plus grand, ni plus petit. C’est d’une simplicité ! Le récepteur est de la taille ‘une boîte à chaussures. Vous savez celles dont nous nous servions comme coffres à trésors lorsque nous étions mômes. La face avant est d’une simplicité déconcertante. En matière de commandes, le minimum le plus strict. Je tourne doucement la molette du sélecteur de stations et retrouve instantanément la délicieuse sensation de retenue et de précision que présente aussi ma petite Tivoli Model One. La parenté est évidente. Ces deux-là partagent manifestement la bienveillance d’un même père.
Je retourne la radio et l’arrière grand ouvert me confirme ce que j’avais retenu de mes récentes lectures. C’est effectivement de la très belle construction.
La solidité et la sobriété de cet objet me rappellent que l’Amérique et le monde découvraient le design Scandinave dans les années 60, galvaudé aujourd’hui par des fabricants de meubles populaires. Je reste même un moment perplexe mais non mécontent devant tant de dépouillement
Il n’y a pas grand-chose à dire sur le haut parleur. Exactement les mêmes taille et finition. Nous sommes extrêmement loin ici de l’exubérance des designers Américains. D’ailleurs, est-il questions de design ou plus prosaïquement de l’absence de celui-ci? En tout cas cet appareil peut s’intégrer à tout intérieur. Une simple table, une bibliothèque, essayez donc de faire cela avec un poste cathédrale. Indémodable en fait.
Je décide de laisser pour l’heure ces quelques questions existentielles de côté et continuer le déballage.
La radio et le haut-parleur sont poussiéreux mais dans un état impeccable pour leur âge. Ben quoi, c'est pas si vieux, je suis né à peu près en même temps que cette radio. Une petite famille d'araignées est gentiment mais fermement priée de quitter les lieux sous peine de représailles sévères. De toute manière il va faire plutôt chaud dans pas longtemps là-dedans...
Un premier contrôle visuel révèle que les lampes sont loin d'être neuves. A part les évasives informations concernant l’état de fonctionnement je n’avais aucune indication précise. Je ne m’attends donc à rien de transcendant. Je branche la radio au secteur, le haut parleur à la radio, c’est la partie technique que je maîtrise le mieux, et après quelques secondes qui me paraissent plus longues que les trois derniers jours, je constate de visu la prometteuse lueur rouge sur le sommet des tubes. Le souffle caractéristique m’approche de la délivrance. Je tourne la grosse molette et, toujours par terre, reste un long moment immobile, comme figé.
La première chose que j'entends est "Tears from Heaven" de Clapton... La garce me prend donc par les sentiments. La restitution de la voix, la guitare sèche, cette chanson qui n’en est pas vraiment une mais plutôt le souffle, le soupir qui répond à la mort d’un enfant. Je connais par cœur et j’aime profondément cette mélodie mais à présent le constat clinique de la mort d’un enfant a fait place à quelque chose d’infiniment plus humain et donc plus dououreux. Je perçois dans le timbre de la voix de cet homme toute l’incompréhension et la silencieuse résignation d’un homme qui a perdu son enfant.
C’était donc ça? Ces vibrations qui ne s’arrêtent ni dans les tympans ni dans le cerveau. Le son qui se répand de tous les côtés à la fois, un peu comme un alcool fort dont la chaleur envahi le corps et l’esprit tout entier ? Le son lampes donc. Je ne l’avais jamais vraiment entendu. En regardant une radio on peut presque à coup sûr se faire une idée de ses performances. Pas dans ce cas précis. Il est beaucoup plus gros, ample et généreux que cette boîte quelque peu étriquée et qui rappelle trop les matériaux bruts dont elle est faite. Je reconsidère l’ensemble et suis envahi de cette évidence que cette élégance qui se veut dépouillée est au service de la musique et de celui qui se prépare à s’en abreuver. Ce que j’ai devant les yeux, plein les oreilles et les tripes sont l’expression de qualités humaines premières. Il y a bien une vision, du génie, du talent, de la générosité et de l’honnêteté. Merci Monsieur Kloss…
Cette KLH Model 8 est une très grande dame et je me réjouis de me l’être fait présenter.
A bientôt pour le déshabillage?
Oniriquement
Georges
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Sujet : Quand le passé se mêle au présent à travers un hom | De Georges Pitropakis Le 23-11-2004 à 16:07 |
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Pendant des jours et des nuits la radio ne s'est pas beaucoup tue. Elle adoucissait un peut ma solitude. Et je ne m’étendrai pas sur la méthode appliquée par mes collègues pour adoucir la leur, de solitude!. Je doute fort que malgré toute la compréhension dont elle peut faire preuve, ma moitié restée au pays aurait approuvé…
J’imagine à ce propos qui s’il m’arrivait quelque chose de fâcheux et de définitif, dans un élan de tristesse, on peut toujours rêver, elle fera peut-être une recherche pour retrouver les rares traces que j’aurai laissées sur internet. Ses recherches la conduiront peut-être ici. Dans cette éventualité toute hypothétique je tiens à souligner que la description de la voisine, Lynn, dans la première de ce fil est très exagérée. Vois-tu, ma puce, je m’étais dit qu’en pimentant un peu on pourrait générer plus de trafic sur ce site. En somme c’est la faute à Jean-Luc…
Comment cela elle s’appelait Linda ? Oui, mais ça s’était au début, maintenant qu’on se connaissait je pouvais l’appeler par son petit nom… Lynn.
A bientôt pour les dessous de la belle.
Nooooon pas Lynn, la radio, bande de…
Georges
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Sujet : Quand le passé se mêle au présent à travers un hom | De Marc Le 23-11-2004 à 20:02 |
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Bonsoir georges,
Je crois entendre les histoires de l'oncle Paul lues par mon père avec moi assis sur ses genoux .
Merci et a bientôt pour la suite .......
Marc.
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Sujet : Quand le passé se mêle au présent à travers un hom | De Jean-René Le 23-11-2004 à 20:21 |
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Bonsoir,
J'essaie de ne pas être trop branché nostalgie, mais les histoires de l'Oncle Paul dans Spirou ...
Puisque l'on parle de souvenirs radio, j'en ai deux précis relatifs au Pop-Club de José Arthur sur France-Inter :
Un disque pop de la semaine dans les années 70, et que j'écoute toujours avec plaisir : "Move over" chanté par Janis Joplin ...
Une émission spéciale pour le lancement du disque de Serge Gainsbourg et Jane Birkin : L'histoire de Melody Nelson (probablement un des sommets du travail d'orchestration) ... Par exemple, "Cargo culte" ...
Jean-René
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Sujet : Quand le passé se mêle au présent à travers un hom | De André-Yves Le 23-11-2004 à 22:17 |
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Bonsoir,
J'ai vu ces radios Tivoli pour la première fois l'été 2003 au Danemark. Je ne savais pas qu'elles étaient aussi bien. Au vu du prix, j'ai pensé : encore un designer connu (pas de moi!) qui se vend !!!!
Mea culpa, je ne savais pas !!!
Dans cette même idée de designer, j'ai récupéré une radio Lalalah de Starck (je ne connaissais pas à l'époque): un machin en double cône vert (neuve dans sa boîte et avec un certificat d'origine). J'ai failli m'en débarasser et puis j'y ai mis des piles : le son (en FM) n'est pas mauvais mais on ne sait pas comment poser l'engin. Un jour, à St Ouen, j'en ai vu une à vendre : plus de 2000 FF !!!! Là, on se rend compte que c'est le nom qui compte et pas la technique. Alors, j'ai une oeuvre d'art ou j'ai une radio ??? Bof, quelle importance après tout ???!!!
Bonne soirée,
André-Yves
PS : Photo quand je serai allé en Bretagne (posée sur un 2531 pour l'heure)
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Sujet : Quand le passé se mêle au présent à travers un hom | De Webhamster - jean luc Le 23-11-2004 à 22:38 |
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Georges, si vous avez honte,....
... N'hesitez surtout pas a dire que c'est moi !   
J'adooore les histoires de radio racontées par georges, mais je suis egalement preneur d'une description détaillée de la voisine, au besoin en mail privé si trop "piquant"...
On sait jamais, des fois que madame Pitropakis viendrait sur le forum ...
     
Jean luc
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Sujet : Quand le passé se mêle au présent à travers un hom | De Jean Cordier Le 24-11-2004 à 13:06 |
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Bonjour à tous
Tivoli est importé en France par la société Cinéco depuis deux ans environ, je posséde un
model one depuis le début de la commercialisation en France et je doit dire que le son est bluffant. Non sans rappeler les meubles radio Grundig et autres des années 60,grave un poil tonneau mais tellement plaisant et flatteur . En poste de chevet c'est le top sachez aussi qu'il existe plusieurs modéles mono et stéréo
Cordialement
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Sujet : Quand le passé se mêle au présent à travers un hom | De Jean Cordier Le 24-11-2004 à 16:37 |
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Site à visiter
www.tivoliaudio.com
Cordialement
Jean
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Sujet : Quand le passé se mêle au présent à travers un hom | De Georges Pitropakis Le 02-12-2004 à 21:08 |
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Je crois avoir décrit plus haut les qualités sonores de la belle, tout en promettant un déshabillage en règle.
Les raisons ou plutôt l’alibi de l’effeuillage était de découvrir si les condensateurs avaient été changés dans le passé. Lorsque le volume était au minimum j’entendais en effet un très faible ronflement qui devenait heureusement inaudible à volume même faible. Pas trop gênant mais préoccupant.
De toute évidence des travaux avaient déjà été entrepris mais le technicien avait dosé ses efforts et s’était abstenu de remplacer tous les condensateurs. Cela laisse peut-être présager un fonctionnement complètement silencieux si le remplacement systématique s’opère à l’avenir. C’est d’ailleurs une question que je me suis posée. Peut-on ainsi impunément changer les condensateurs sans avoir à réaligner un tuner FM? Je serai éternellement reconnaissant à celui ou ceux qui ont quelque expérience ou idée en la matière.
Ainsi mise à nu cette dame a une certaine allure. C’est assurément de la très belle construction. J’avais immédiatement déploré le fait que tant de charmes restassent (putain, c’que j’cause bien!) cachés sous cette austère ébénisterie à la sobriété d’un film d’Igmar Bergman, période Noire, la plus déprimante de toutes…
Le spectacle des fragiles lueurs émanant des sept tubes remplaçait avantageusement les programmes d’une télévision insipide. Les 6BS8, 6U8A, 6AU6A et autres ECL82/6BM8 dégageant autant de chaleur que de poésie me confortèrent dans l’idée de me servir de la radio nue. Comme j’étais seul pour de longs mois à Atlanta il ne m’a pas semblé périlleux de laisser le châssis ainsi dénudé. J’éviterais d’y mettre les doigts, sans toutefois me priver de me pencher régulièrement sur l’appareil pour en humer l’enivrante fragrance des tubes arrivés à leur température de fonctionnement.
Jamais je n’ai écouté autant de musique ou lu autant que pendant cette période. Il y eut bien quelques soirées passées à me mêler faune indigène mais mes semaines étaient essentiellement faites de boulot, musique, dodo, vouant les week-ends aux longues virées solitaires dans les états voisins…
Lorsque ma petite famille me rejoignit pour quelques semaines de vacances, légitimées par tant de turbin, j’en profitai pour insidieusement introduire le vers dans la pomme.
Non, non, et non, c’est évidemment dans le sens biblique qu’il faut comprendre la chose. Il n’y a donc plus aucun sens de la moralité sur ce forum ?
Reprenons, voilà donc la famille qui débarque, le fiston avec son skateboard sous le bras et des envies d’ «Amérique-comme-dans-les-films» etMadame avec la tête toute retournée par un dollar faible et d’inépuisables idées de boutiques. Et au milieu de tout ce bonheur votre serviteur qui essaie de contenter tout le monde. Les ballades, les boutiques, la musique doucement, systématiquement. Et un soir, chaud et humide, au rythme langoureux d’une clarinette qui cherchait ses mots, j’entendis ma chère étendre susurrer: «dis-moi, elle est agréable cette radio, ce serait agréable d’en avoir une comme celle-là dans le salon en Belgique». Bingo! C’est un privilège rare pour une radio que d’avoir le permis de séjour dans le salon. Du reste quel autre permis pourrait-on avoir en ce lieu ? La seule Autorité capable de délivrer ce césame n’est autre que la toute-puissante Madame.
C’était décidé, rapatriement de la radio pour usage domestique et en rechercher une autre pour usage local.
-Tiens, me lance-t-elle, tu as vu comme elle est jolie cette fille sur le bord de la piscine?
-Laquelle ? Ah oui, bof…
-Elle habite dans l’immeuble ?
-Heu, oui, je crois même que c’est la voisine…Pas mon type. J’aime pas sa coiffure.
-Ben, c’est normal, elle sort de l’eau !
-Justement… je me fais un café, tu en veux un?
Impérial Pitro. Bien détectée et esquivée la torpille!
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Sujet : Quand le passé se mêle au présent à travers un hom | De Georges Pitropakis Le 02-12-2004 à 21:09 |
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Dénicher une seconde Model 8 n’a pas été une tâche trop difficile.
Cela a même été plutôt plaisant puisque je suis allé prendre possession de la radio dans le nord de la Floride.
Le fait marquant est que exemplaire-là, même le volume réglé sur le minimum ne présentait strictement aucune velléité de ronflement. Persuadé que les condensateurs avaient certainement été remplacés, ce n’est qu’à l’examen du châssis que j’ai constaté que tous les composants sont d’époque. Tant que cela fonctionne…
NB. Cette photo est celle de l’exemplaire dont on a changé quelques condos. Il reste des anciens. Raison du faible ronflement ?
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Sujet : Quand le passé se mêle au présent à travers un hom | De Georges Pitropakis Le 02-12-2004 à 21:10 |
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La radio ramenée des USA semble se plaire sous le ciel Belge. Il y a quelques semaines, la nostalgie aidant, j’ai un peu regretté de ne plus avoir sous les yeux la beauté froide et métallique de ce châssis qui contraste avec la brûlante incandescence des tubes lorsque cette distillerie de bonheur musical est à l’ouvrage. (Note à celui qui voudrait m’éditer, et méditer aussi : je suis aussi capable d’écrire des phrases plus courtes!)
Il est bien entendu hors de question de laisser ainsi exposé aux mains maladroites un appareil dont le contact peut être fatal. Il aurait simplement fallu que la boîte soit faite de matière transparente. Cela devrait être d’autant plus faisable que la forme à reproduire est on ne peut plus simple. Plutôt que d’en prendre les mesures je débarque un jour avec le caisson dans un atelier à Bruxellois spécialisé dans le travail Plexiglas. Nous convenons d’un prix qui me semble très correct compte tenu du travail de découpe, collage et gravure de la face avant. Ayant jaugé le sérieux de l’établissement je donne mon accord.
Ce n’est que quelques semaines plus tard, lors du remontage, que je pus constater à quel point la beauté de cet appareil méritait d’être ainsi offerte au regard, pudiquement recouvert par la transparence d’une ébénisterie presque virtuelle.
Tout a été conformément à l’original, respectant la même ouverture à l’arrière, ce qui assure la ventilation et l’évacuation du trop plein de chaleur.
Depuis, je déguste de délicieux moments lorsqu’au plaisir de l’oreille se mêle celui des yeux et même des narines.
Amicalement
Georges
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Sujet : Quand le passé se mêle au présent à travers un hom | De Webhamster - jean luc Le 03-12-2004 à 10:06 |
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Bon....
J'ai lu et relu la dernière mouture.
je me suis bien marré, surtout quand j'ai refait un passage "second degré"
Des mois et des mois à lire, ecouter de la musique seul à Atlanta avec pour voisine une heroine de film ....
L'ami Georges nous prend sans doute pour des lapins de trois semaines ?
     
Pour ce qui est du nouvel habillage de la radio, par contre, rien à dire... j'ai parfois été tenté, mais il faut trouver le chassis qui va bien, car sinon, c'est un peu beurk !
Je ne pense pas que l'industrie Française ait produit quelque chose qui fasse l'affaire...
J'ai cru comprendre, entre autres, qu'il faudrait "Un chassis bien dénudé, ou on evitera de mettre les doigts," par exemple...      
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Sujet : Quand le passé se mêle au présent à travers un hom | De Georges Pitropakis Le 03-12-2004 à 10:12 |
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Beurk, les photos sont beurk... Le plexi et le chassis sont bien plus jolis mais difficile à photographier...
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Sujet : Quand le passé se mêle au présent à travers un hom | De Georges Pitropakis Le 03-12-2004 à 10:21 |
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Simplement ajouter que le méthode permet parfois de mieux faire accepter un appareil par madame. Il y a bien un petit côté 'design'. De plus, et j'insiste sur ce point, l'opération n'a rien de destructif puisque le caisson est mis de côté et préservé... Bon faut bien que je trouve de bonnes raisons...
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Sujet : Quand le passé se mêle au présent à travers un hom | De Georges Pitropakis Le 06-12-2004 à 19:57 |
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Une radio pour dentistes ?
En parlant d’Heny Kloss j’avais évoqué le côté visionnaire du bonhomme. Il détestait les modes mais n’hésitait pas à utiliser une technologie nouvelle mais éprouvée pour peu qu’elle apporte un avantage tangible ou plutôt audible. C’est ainsi que des circuits jusque là réservés à la téléphonie mobile ont profité à la petite radio (Tivoli One) qui ouvre cette file et qui en est le prétexte.
Si Kloss était aussi inventif en 2000 c’est parce qu’il l’avait déjà été aux alentours de 1959. A cette époque la stéréo en FM n’avait connu qu’un succès d’estime… Vous savez ce type de succès qui fait qu’on parle d’un film pour ses qualités mais que personne ne va voir. Il semble en effet que la nouveauté que constituait le son en stéréo ait été largement adoptée par l’industrie du disque mais que les autorités se montrèrent poussives lorsqu’il fut question de décider d’un standard en matière de radio diffusion.
Ne voulant pas être en reste le jour où la bande FM commencerait à émettre en stéréo, Kloss eut la bonne idée de munir le Model Eight d’un jack Multiplex. Lorsque le système Zenith/General Electric fut adopté un appareil portant le nom poétique de Model Thirteen fut commercialisé. Il suffisait de brancher cet adaptateur stéréo à l’arrière de la radio et le tour était joué !
La possibilité de faire fonctionner ma radio en stéréo est donc techniquement possible mais ce n’est tout de même pas aussi simple… Si j’ai pu récemment retrouver le prix de la radio en 1961, je n’en ai découvert aucune mention en ce qui concerne le convertisseur. Vous me permettrez de désigner ainsi cet appareil car j’ai peur que les concepts et subtilités qui se cachent derrière le multiplexage m’échappent complètement. Le coût relativement élevé du récepteur (un quinzième du prix d’une voiture neuve de l’époque) n’a pas contribué à faire exploser les ventes, c’est le moins que l’on puisse dire puisqu’on estime le nombre d’exemplaires à 10000 environ. L’adaptateur stéréo n’intéressa évidemment qu’un nombre encore plus réduit d’amateurs. L’estimation la plus large fait état de 1000 exemplaires vendus. C’est pour le moins une distribution très confidentielle.
L’extrême robustesse des réalisations de Kloss fait un peu penser aux véhicules Rolls-Royce dans la mesure où tout ce qui a été produit n’a jamais vraiment cessé d’être utilisé. Lorsqu’un appareil coûteux cesse d’être au goût du jour ou que la lassitude s’est emparée des propriétaires on ne se résout pas à le jeter, pas même aux Etats-Unis.
A plus forte raison lorsque l’appareil a été acquis et utilisé dans un environnement professionnel. A mon grand étonnement, une forte proportion de ces appareils avaient en effet soulagé les nerfs et les peines des patients à la merci des mains plus ou moins expertes des dentistes. Je m’étais dit que les honorables praticiens avaient recyclé l’appareil domestique en outil de travail à la faveur d’un renouvellement de leur intérieur. Il est fort possible aussi que l’achat fut directement destiné à leur cabinet. Il suffit de regarder la radio et son haut-parleur pour se rendre compte à quel point ils s’intègrent à merveille aux planches d’une bibliothèque.
En tout état de cause ma constatation, qui ne fera sans doute pas avancer l’humanité, se base sur le fait que toute une génération de dentistes achèvent maintenant leur carrière, sonnant ainsi la fin de celle de la radio qui les a accompagné durant plus de quarante ans. J’ai constaté que cet équipement arrive sur le marché mais je déplore malheureusement depuis un an ou deux que les amateurs véritables doivent céder le pas aux collectionneurs de matériel Hi-fi qui ne font qu’accumuler les appareils. Il est affligeant de constater les prix consentis pour ce type de matériel qui ira le plus souvent rejoindre un étagère un peu comme une urne dans un funérarium. Quel contraste lorsqu’il est effectivement utilisé et qu’il génère autant de plaisir!
Sur un forum Américain a sévit pendant des années un individu un peu lunatique mais très érudit dans tout ce qui touche Henry Kloss. Ce monsieur avait été l’auteur d’innombrables articles parus dans une revue Américaine spécialisée dans la haute fidélité. A ce titre il avait bien connu le grand inventeur avec lequel, semble-t-il, il avait passé beaucoup de temps. La première manifestation de cette personne à mon égard fut une réponse à une question sur le forum. Réponse quasiment militaire; précise et sans fioritures, aucune amabilité mais elle contenais ce que je voulais savoir… Une petite recherche m’a indiqué que mon correspondant avait du mal à communiquer. Il est apparu qu’il avait des prises de bec fréquentes avec d’autres membres qui ne lui pardonnaient pas le ton de ses interventions, pourtant toutes pertinentes et circonstanciées. Lorsque il me demanda par mail mon adresse postale afin de me faire parvenir l’un ou l’autre document en sa possession j’ignorais qu’il m’enverrait un fascicule original du Model Eight. Pas de quoi allumer des feux de Bengale mais très sympathique tout de même. De toute évidence ce Monsieur est moins acariâtre qu’il ne le laisse paraître.
Il y a quelques semaines cette personne me contactait en me demandant de lui rendre un menu service. Je m’exécutai d’autant plus volontiers qu’il s’agissait d’aider l’une de ses connaissances qui voulait en savoir plus sur cette radio. Il s’était assigné la tâche de référencer les Model Eight en circulation et de noter les différences en fonction du numéro de série. Il pourrait ainsi faire l’historique de la production. Comme mes deux appareils ont les numéros situés aux deux extrêmes, il fut ravi des petites différences découvertes et étayées par des photos. Je fus remercié pour ma modeste participation profitai de cet échange épistolaire inattendu pour lui demander ce qu’il savait de cet adaptateur stéréo. Je fus très agréablement surpris de re-découvrir un homme autrement plus affable que lorsqu’il répondait sur le forum. Il m’indiqua ainsi qu’il avait testé cet appareil pour sa revue au début des années 60, lors de sa sortie donc, mais que ses moyens ne lui avaient pas permis d’en acquérir un à cette époque. Il ajouta que c’était chose faite à présent et qu’il l’utilisait depuis quelques années à son grande satisfaction. Cet homme était visiblement resté fidèle une époque dont il ne s’est jamais vraiment extirpé. Le plus important est que mon intérêt sincère pour cette radio et pour son créateur ne lui soit pas resté indifférent.
Ce fil m’a été inspiré par un mail émanant de cette personne vers le 15 novembre. William S. avait pris la décision de déménager sur la côte West s’était résigné à se débarrasser des quelques bricoles qui encombraient sa vie. Parmi celles-ci, le Model Thirteen, oui l’adaptateur stéréo, en parfait état de marche, complètement révisé il y a quelques années.
Je lui confirme mon intérêt mais il reste malheureusement réticent à l’idée de l’envoyer en Europe. Non pas pour des raisons politiques mais par crainte de voir l’appareil se perdre. Peu lui importe que j’en endosse complètement la responsabilité. Il me propose de me l’envoyer à mon retour aux USA mais cela devrait attendre, or j’aimerais conclure cette transaction le plus rapidement possible…
Pour sa tranquillité je lui demande donc de l’envoyer à mon ami de Chicago qui ferait suivre.
Tout cela s’est merveilleusement déroulé et c’est ainsi que je puis affirmer que depuis la semaine dernière vit sous le ciel Bruxellois un Model Eight qui s’est entiché d’un adaptateur grâce auquel il peut exprimer toute la plénitude qu’un un homme comme Enry Kloss avait rêvée et réalisée. Je m’étais complaisamment étendu sur les qualités de cet appareil, je sais à présent que je n’en avais exploré qu’une petite partie. La stéréo est bien présente et donne au son la dimension qui lui manquait et qui l’enrichit encore.
Une particularité explique peut-être les raisons du succès rencontré notamment auprès des dentistes. J’ai découvert sur l’adaptateur un interrupteur qui permet d’activer une dispositif appelé SCA ou plus explicitement (!) Subsidiary Communication Authorisation. Ce système permet aux stations émettrices propriétaires de la fréquence la diffusion de services alternatifs comme des lectures de livres destinés aux aveugles, des nouvelles financières, de «Farm reports», (tiens, on revient à la file sur les débuts de la radio), de la musique débarrassée de toute publicité, comme celle que diffusaient les magasins, les ascenseurs ou encore, ce n’est pas impossible, les cabinets de dentistes. Tout cela sur la même fréquence, et en 1960… C’est très étonnant. Je n’avais encore jamais entendu parler de cela. Renseignements pris, ces services existent encore.
Georges
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Sujet : Quand le passé se mêle au présent à travers un hom | De ON5MJ Le 07-12-2004 à 00:24 |
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Salut Georges,
Je en savais pas que de tels services avaient été mis en route. Techniquement ce n'était pas trop difficile, même en 1960 car finalement l'émission en stéréo procède de la même façon par un canal décalé en fréquence (et recomposition des deux canaux ensuite bien entendu). Actuellement l'envoi d'information RDS est un héritier aussi de ce principe.
Au sujet des dentistes, ta narration m'a rappelé que j'ai eu un dentiste à Bruxelles (grec de surcroît) et passionné de haute-fidélité, bidouilleur, et qui m'expliquait tout de ses équipements visibles sur ses étagères. Il était très content de pouvoir converser avec un électronicien. Mais comme il n'était pas bien riche il n'aurait pu s'offrir le même matériel qui fait ta fièrté maintenant. Les séances chez lui avaient un côté délirant, et pendant ce temps là d'autres patients patientaient.
Jacques.
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Sujet : Quand le passé se mêle au présent à travers un hom | De Jean-Pierre Le guen Le 15-12-2004 à 14:22 |
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Ce goût de la transparence est universel , il s'explique par notre horreur du mystère et notre peur de l'inconnu, notre désir de tout savoir mais aussi notre volonté d'offrir à notre contemplation les merveilles que l'homme crée tout en les protégeant de la déprédation et de la cupidité de nos concitoyens , les musées en sont un exemple type , mais pour revenir a la radio cela a existé depuis de début ,voir le poste ci-contre , dont le fond était tapissé d'une riche tenture de soie .
J'ai un ami qui est allé en Hollande , il m'a relaté en gros son voyage , ce qui l'a frappé m'a-t-il dit c'est l'engouement des Hollandais pour les poupées , pourquoi j'en parle ? justement parce qu'elles sont mises derrière des vitrines comme le poste a Georges , et il m'a dit qu'elles étaient de la taille d'un adulte , et qu'elles étaient si bien imitées qu'elles avaient l'air vivantes , ces poupées m'a -t-il dit connaissent un gros succès ,et il y a beaucoup de monde a passer et a regarder les poupées de ces vitrines , il m'a dit aussi que parmi les spectateurs il y avait une majorité d'hommes , mon ami me dit avoir été troublé par ce goût pour les poupées, en France dit-il , on collectionne seulement des poupées de taille réduite , souvent en costume folklorique , j'ai dit a mon ami que je me renseignerai , je ne suis jamais allé en Hollande , quelqu'un pourrait-il éclaircir cette découverte , on pourrait enrichir le dossier de la transparence ![[:??:]](s11.gif)
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Sujet : Quand le passé se mêle au présent à travers un hom | De ON5MJ Le 15-12-2004 à 15:49 |
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Salut JP,
Je suis déjà allé quelques fois en Batavie. Oui, c'est vrai que dans les quartiers près des gares des grandes villes on trouve ce genre de vitirine avec des poupées grandeur nature, plus vraies que vraies. Chez nous aussi d'ailleurs. Pas en France? Bien que ce soit le plus vieux type de collection au monde, elles ont encore un franc succès et elles restent donc un peu chères, bien que les regarder de la rue ne coûte rien. "No charge for looking".
Elles sont cependant aussi fort encombrantes. D'ailleurs ma femme m'a dit qu'elle ne voulait pas de ça à la maison parce que généralement on les habille d'origine avec assez mauvais goût et cela ferait tache dans le séjour. Si encore on les habillait en costume folklorique mais non, on n'en trouve qu'en costume de ville léger.
Bof on ne peut pas tout collectionner, moi c'est les PV de stationnement .
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Sujet : Quand le passé se mêle au présent à travers un hom | De Roland Gerlier Le 15-12-2004 à 16:27 |
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Oui, Jacques, et connaissant ton goût pour la chose publique et le respect de la monarchie constitunionnelle de ce plat pays, me semble bien comprendre pourquoi l'Etat belge est en déficit chronique 
Roland
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Sujet : Quand le passé se mêle au présent à travers un hom | De Webhamster Le 15-12-2004 à 17:42 |
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Lors de mes escales en pays batave, et de promenades dans ces fameuses rues à poupées, j'ai également pu observer qu'il était necessaire de revenir plusieurs fois car a tour de rôle les rideaux des etageres sont fermés et donc cette partie de la collection devient invisible.
Il est donc necessaire de planifier la visite compléte de la collection sur plusieurs jours.
A noter que, lors des visites nocturnes, la collection est mise en valeur par des eclairages rouges du plus bel effet, ce qui lui va trés bien.
Par contre, un ami passionné qui a voulu visiter plus en details (j'avais pour ma part rendez vous au théatre puis dans un grand restaurant, ce qui m'a forcé a abréger un peu ) m'a confié que toutes les poupées présentées n'étaient pas trés bien entretenues, et que parfois il ne faut pas regarder de trop prés.
Certains auraient même été "bricolés", perdant ainsi leur âme ...
Mais il en est de même dans toutes les collections : certains postes de radios sont du plus bel effet ... de loin ... !
Jean luc
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Sujet : Quand le passé se mêle au présent à travers un hom | De André-Yves Le 15-12-2004 à 20:47 |
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Près des gares, oui, mais aussi dans de belles batisses du 17eme siècle autour de canaux agréables.
Ce qui est curieux là-bas, c'est ce parfum bizarre qui traîne un peu partout ... fumeraient-elles du foin .... les poupées ???
A-Y
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Sujet : Quand le passé se mêle au présent à travers un hom | De Georges Pitropakis Le 15-12-2004 à 22:15 |
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Maman, mais qu'est-ce qu'ils ont fait de ma file? ![[:ouin:]](s10.gif)
Pardonnez-leur Monsieur Kloss, car en vérité je vous le dis, ils ne savent pas ce qu'il font.
En même temps ça m'apprendra à m'absenter.
Je constate avec ravissement qu'André-Yves, lui au moins, il a la perversion raffinée et décrit les objets de collection du centre d'Amsterdam, pas les quartiers sordides des gares... Encore que pour une visite furtive 
Bon je vous tiens à l'oeil. A la fin de cette semaine je referme mes bouquins et je reviens voir où nous en sommes.
Gardons le swing
Georges
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Sujet : Quand le passé se mêle au présent à travers un hom | De Jean-Pierre Le guen Le 16-12-2004 à 10:49 |
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Georges ,je suis navré de la tournure que ce fil a pris de ma faute , faut-il le regretter , les consciences "répondront à voix basse ", peut-être toi chevalier du Kloss combat , en tous cas le dernier voile de candeur que j'avais encore vient de tomber , je n'avais au départ uniquement pensé qu'au beaux objets de collection que l'on pouvait généreusement offrir a d'autres regards que celui du propriétaire , grâce a des parois transparentes installées avec art , maintenant je sais que ce soi-disant engouement des Bataves pour les poupées de collection est le reflet de l'attirance de l'homme pour ces prestataires de service tariffées , thérapeutes universelles qui ont pignon sur rue ou dans les cavernes depuis le début de l'humanité , la sécurité sociale devrait obligé les patients a passé par elles avant d'aller voir un spécialiste , que d'économies en perspective , que d'anti-dépresseurs à la poubelle , que d'alcooliques en moins , nota important : les buveurs de chouchen ne sont pas des alcooliques )) enfin bref la santé pour tous , et pour terminer ce billet "d'humeur"
je demande l'indulgence et le pardon du jury c'est a dire de tous .   
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Sujet : Quand le passé se mêle au présent à travers un hom | De trc 300 Le 16-12-2004 à 13:31 |
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averc le chochen on ne risque pas de devenir alcoolique on est cassé avant le deuxieme verre
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Sujet : Quand le passé se mêle au présent à travers un hom | De Jean-Pierre Le guen Le 16-12-2004 à 18:44 |
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c'était vrai dans le temps ,à l'époque la péparation de l'hydromel n'était pas faite avec beaucoup de soin , on trouvait des morceaux d'abeille dans le miel servant à la préparation, c'est a dire que du venin passait dans la préparation , ce venin incorporé au chouchen provoquait une ivresse particulière ,on perdait l'équilibre et on tombait la tête en arrière ,il arrivait qu'on se fracassât le crâne ,d'ou la mauvaise réputation de cette délicieuse boisson ![:o[]](s13.gif)
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Sujet : Quand le passé se mêle au présent à travers un hom | De Webhamster - jean luc Le 16-12-2004 à 18:53 |
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Ca rend completement taré, oui, ce truc !
Jamais eu une cagoule en beton comme avec ça ...
Vu du lendemain, Même une soirée Beaujolais, c'est un plaisir a coté d'une soirée chouchen !
Et je confirme le syndrome du salto arrière spécifique à ce carburant ... les premières fois, ça surprend ...
JL
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Sujet : Quand le passé se mêle au présent à travers un hom | De Jean-René Le 16-12-2004 à 19:47 |
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Oh Lord, have mercy on me ...
Jean-René
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Sujet : Quand le passé se mêle au présent à travers un hom | De Georges Pitropakis Le 16-12-2004 à 23:10 |
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Bande de...
Je viens de me renverser une demi-tasse de café sur la chemise quand j'ai lu
"...le chouchen provoquait une ivresse particulière ,on perdait l'équilibre et on tombait la tête en arrière ,il arrivait qu'on se fracassât le crâne"
Et le peu qui restait dans la tasse à la lecture de:
"Et je confirme le syndrome du salto arrière spécifique à ce carburant ... les premières fois, ça surprend ..."
J'y peux rien, je ne peux pas lire une ligne sans me représenter la scène. Sans doute une réminiscence de mes lectures d'ado 
Dis-donc, Jacques, tu te rends compte qu' y en a qui paient cher pour s'offrir une scéence de voltige!
Sont fous les Bretons.
Chiche qu'on s'improvise une soirée chouchen - gueuze en s'écoutant du bues... Si après ça certains ne pleurent pas c'est qu'ils ne méritent pas l'oxygène qu'ils respirent...
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Sujet : Quand le passé se mêle au présent à travers un hom | De Georges Pitropakis Le 16-12-2004 à 23:31 |
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Oui, la Gueuze est une bière, pas une dame légère. Je parlais de soirée arrosée, pas de partie fine. Je sais que ça va sans dire, mais ça va encore mieux en le disant
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Sujet : Quand le passé se mêle au présent à travers un hom | De ON5MJ Le 17-12-2004 à 01:01 |
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Soir Georges,
Moi le chouchen je ne connais pas encore. Dans son prochain envoi JP devrait d'ailleurs me mettre un échantillon au lieu de bourrer avec du journal (bourré pour bourré tu me diras....).
Et pour le blues du Big Bill Brounzy, j'insiste. C'est bon comme du beurre sur une côtelette d'agneau des prés salés.
Comme il y a longtemps que je ne fais plus d'acrobatie aérienne, je pourrais remplacer par une lampée de chouchen. Au moins là j'ai pas besoin d'instructeur pour me lâcher. Mais sans doute que mon carnet de vol ne serait plus aussi bien aligné.
Jacques.
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Sujet : Quand le passé se mêle au présent à travers un hom | De trc 300 Le 17-12-2004 à 13:53 |
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ca fait bien l'effet salto arriere mais les vins blancs d'alsace tres sucrés font la même chose
je pense qu'il faut mieux etre une petite nature .....et rester dans des doses homeopathiques
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Sujet : Quand le passé se mêle au présent à travers un hom | De André-Yves Le 17-12-2004 à 14:22 |
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Jamais été un grand fan du chouchen.
Plutôt le lambic (alias calva chez nos voisins outre Couesnon), ca fait aussi mal à la tête !!
A-Y
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Sujet : Quand le passé se mêle au présent à travers un hom | De Georges Pitropakis Le 23-12-2004 à 17:57 |
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Il semble que ce forum me porte chance.
Je suis resté en contact avec la personne qui m’a vendu le convertisseur stéréo du Model Eight. J’ai profité de ma réponse à ses bons vœux pour lui envoyer le lien de cette discussion, afin qu’il soit convaincu que le matériel est apprécié. J’ignorais que son Français fut si bon. Il a en tout cas compris l’essentiel. Je viens de recevoir un mail (il y a une heure) comprenant deux photos d’un petit accessoire pour lequel il est absolument impossible de lui faire accepter de l’argent au-delà des frais d’envoi…
Il s’agit d’un petit pré-ampli à utiliser avec le Model Eight…
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Sujet : Quand le passé se mêle au présent à travers un hom | De Georges Pitropakis Le 23-12-2004 à 17:58 |
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Je n’avais jamais entendu parler de cet accessoire qui sans être précieux doit être rare. Le numéro de série est indiqué sur la plaquette.
Merci au désintéressé donateur pour le très beau geste et au forum de rendre ces choses possibles.
Heureux Noël à tous
Georges
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Sujet : Quand le passé se mêle au présent à travers un hom | De ON5MJ Le 23-12-2004 à 20:11 |
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And thank you to the generous fellow on the other side of the pound for making Georges so happy and for giving him another opportunity to tell us another nice story.
Merry Xmas over there.
Jacques.
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Sujet : Quand le passé se mêle au présent à travers un hom | De Webhamster - jean luc Le 28-12-2004 à 21:44 |
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Ben, si on avait su ...
on se serait mieux tenu ...
     
Jean luc
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