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Bonjour à tous,
Je possède une petite radio qui a été commercialisée aussi bien sous sa variante bakélite nue que peinte. Dans ce cas la bakélite utilisée était noire.
La peinture du modèle que je possède est tellement défraîchie que j'ai renoncé à la conserver telle qu'elle. J'ai donc commencé à la retirer en utilisant de l'acétone. La méthode fonctionne fort bien sur les surfaces planes. Je laisse tremper et je frotte... C'est beaucoup plus problématique pour les recoins dans lesquels l'action mécanique n'a pas de prise. Connaissez-vous des méthodes plus rapides et efficaces ?
Pour la petite histoire, j'ai constaté que sous l'épaisse couche de peinture dormait la bakélite miraculeusement préservée. Sa surface a été très soigneusement protégée et révèle une texture absolument neuve. En regardant de près les surfaces traitées j'ai l'impression de contempler la radio le jour où elle est sortie de sa boîte. Un rien m'amuse
Georges
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| Sujet : Retirer peinture de la bakelite | De Marc. Le 22-02-2005 à 08:29 |
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Bonjour Georges,
Pourquoi l'acétone , il existe des produits qui sont étudiés pour attaquer la peinture,
dérocheurs ? Sur un vernis défraichis celà a donné d'exellents résultats. Attention à la
manip, ça brûle la peau ! Note que l'acétone n'est pas mal non plus .Toujours essayer sur un endroit non visible pour évaluer les résultats !!
Marc.
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| Sujet : Retirer peinture de la bakelite | De ON5MJ Le 22-02-2005 à 09:00 |
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Salut Georges,
Il y a quelques années j'avais eu un problème de décapage d'un capot d'avion en polyester (le pot d'échappement avait cassé en vol et était tombé tout chaud dans le capot inférieur, je te dis pas les dégâts au capot). Finalement j'ai utilisé de l'acétone - vendu par 10 L - au trempage dans une cuve métallique car le plastique genre PVC ne résiste pas. Attention c'est toxique et probablement inflammable, à faire à l'extérieur et pas dans sa baignoire. (Tu acheterais la baignoire d'un abbé noir, et l'urinoir d'un uri noir, toi?)
Jacques.
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| Sujet : Retirer peinture de la bakelite | De Gaston Le 22-02-2005 à 10:38 |
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Attention au trempage bakélite et acétone
Suivant composition de la dite bakélite il est possible qu'un trempage
prolongé dans l'acétone attaque la bakélite
donc surveiller l'opération
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Bonjour à tous et merci pour vos conseils.
En résumé, je vais continuer à utiliser l’acétone pour les surfaces faciles, tout en surveillant le trempage (merci à Gaston) et un produit plus spécifiquement adapté pour la vieille peinture pour les endroits plus problématiques.
Pour Jacques,
Le matériel aéro est donc si fragile ? Dernièrement l’avion que je devais utiliser avait dû se vacher à cause de l’un des deux câbles des gaz qui s’était cassé net. Vu de près le câble est aussi épais que celui du frein d’un vélo… La position des gaz s’est mise au min ce qui désynchronisait évidemment l’ensemble, puisque l’autre commande était au max pour essayer de maintenir tant bien que mal l’altitude. Et puis zou, aux vaches.
Un nouveau câble et j’ai tout de même pu prendre ma leçon. Samedi dernier j’ai fait joujou avec un beau gros nuage. Je n’avais jamais possédé de nuage auparavant. Comme je m’y suis attaché j’ai eu beaucoup de peine à le voir partir vers le Sud. Mais qu’est-ce que je raconte moi ?
A bientôt
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| Sujet : Retirer peinture de la bakelite | De ON5MJ Le 23-02-2005 à 17:16 |
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Georges, dessine-nous un mouton.
jacques.
Je m'enfuis car j'ai un cours ce soir. A tantôt.
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| Sujet : Retirer peinture de la bakelite | De Gaston Le 23-02-2005 à 21:53 |
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Dans mes jeunes années j'ai travaillé un été dans une usine qui fabriquait de grosses barres en bakélite. Ce devait être une des très rares à l'époque surement parce que ses méthodes de travail datait de 50 ans comme les machines utilisées.
De l'alcool était utilisé comme solvant de nettoyage, donc les produits similaires peuvent attaquer la bakélite mais après cuisson lorsqu'elle est dure les risques diminuent fortement.
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| Sujet : Retirer peinture de la bakelite | De ON5MJ Le 24-02-2005 à 14:48 |
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Salut Georges,
Je reviens un instant sur le matos aviation. En fait il est en principe très réglementé. Si on devait faire une révision de sa voiture par un atelier agréé toutes les 100 heures de route + un certificat de navigabilité à renouveler chaque année par l'administration avec démontage complet de la carosserie et de la tringlerie, rejet des appareils qui comportent des points de rouille sur le bâti moteur ou la moindre fuite d'huile ou des rivets qui ont lâchés, ou de la toile qui s'est distendue ou... je ne suis pas sûr qu'on aurait besoin d'autoroutes. En plus avant de mettre le moulin en route, on fait le tour des éléments essentiels de l'avion que l'on contrôle non seulement visuellement mais aussi au toucher.
Et malgré cela il y a encore des lâchages, tel mon pot d'échappement (en inox) qui a cassé net à cause des vibrations. Par contre le câble dont tu parles, là ça semble être une erreur humaine dans le contrôle périodique. Les conséquences auraient pu être plus graves, encore qu'un atterrissage sans moteur et hélice calée j'en ai fait des dizaines. Mais il a d'abord fallu apprendre à choisir où on se pose, quel vitesse adopter et comment on se pose. Cela m'a servi un jour que mon moteur s'est arrêté en finale. Après coup, il s'est avéré que l'axe en matière synthétique du floteur carbu avait légérement gonflé (pourquoi ?) et s'était coincé.
Revenons à la radio. A bord j'écoutais les postes AM à plusieurs centaines de Km, je m'en servais même comme balise ADF pour rentrer. Il n'y a qu'à estimer la dérive du vent et on arrive droit dessus sans spiraler. Tout en écoutant le broadcast.
Jacques.
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